Dans le journal Les Affaires, un article est consacré à Lefelink, New IT, HomMed, Andromed et Telemedic, des entreprises qui développent des systèmes de surveillance à distance pour les gens qui désirent demeurer à domicile bien que leurs problèmes de santé exigent un suivi constant. Certains systèmes se présentent sous la forme de bracelets qui peuvent par exemple mesurer la température ou les battements cardiaques, ou avertir les professionnels de la santé si, par exemple, le patient a fait une chute…

De tels produits démontrent que malgré la maladie il est possible d'accéder à une certaine autonomie, puisque l'on n'est pas perdu à domicile, car le patient est relié à un centre d'appel. Lors de complications, le personnel soignant peut être rapidement rejoint.

Une autre formule consiste à faire suivre le patient par un ordinateur (ou un téléphone à écran tactile pour ceux et celles qui ne sont pas familiers avec l'ordinateur) qui lui rappelle, par exemple, de prendre ses médicaments, ou qui lui pose quelques questions sur son état de santé…

Dans tous ces cas, le patient est constamment relié avec le réseau de la santé. Il n'est pas, pour ainsi dire, « abandonné » dans son logis. De telles formules permettent ainsi de maintenir une certaine autonomie en effectuant un suivi soutenu. Par ailleurs, de tels systèmes peuvent contribuer à désengorger les hôpitaux.

Toutes ces démarches (et bien d'autres décrites dans cet article) démontrent  que, parfois, un système informatisé  peut devenir le meilleur ami de l'homme…

Pierre Tardif
Journaliste

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